A propos de l'auteure...




Irène Marques
  












 

Irène Marques - Artiste

Portraits et Introspections

Irène Marques est une artiste à double casquette : Portraitiste aguerrie, elle a exploré pendant plus de 30 ans toutes les « facettes » de l'être humain. Irène a développé son propre style, qu'elle considère comme - Un autre regard sur le portrait . En effet, elle cible et choisit minutieusement les détails d'un visage (un œil, un coin de bouche, etc.), en captant le fondamental de l'expression de chacun, pour un résultat réaliste et d'une grande originalité. À partir de banales photos, l'artiste s'amuse à réaliser ces œuvres au pastel sec sur un fond noir, ce qui donne une allure esthétique mystérieuse, par ces jeux de lumières, qui ne laisse personne indifférent .

L'autre forme d'expression d'Irène Marques est puisée dans son univers intime. Un langage original venu des profondeurs qu'elle nomme d'Introspections. Des figures figées et archétypales, sereines et méditatives, qui nous saisissent et nous parlent d’elles autant qu’elles nous parlent de nous même. Parfois, elles peuvent aussi faire naître un sentiment de trouble chez ceux qui les contemplent, car ce qu’elles nous racontent s’adresse directement à l’âme… En définitive, ce que les œuvres d’Irène Marques nous donnent à voir ne relève pas de la représentation pure, mais plutôt d’une sorte d’expressionnisme doux et spiritualisé qui trouve à s’accomplir grâce à une simplification des formes, à l’emploi de couleurs assourdies et à l’immobilité intransigeante des corps, ces derniers s’inscrivant sur des fonds noirs qui semblent les maintenir pour toujours dans l’espace sans issue du tableau.

Malgré son expérience, ce n'est qu'en 2022 à l'age de 50 ans, qu'Irène Marques décida enfin d'exposer l'intégralité de son travail . Artiste de nature discrète, c'est dans l’environnement de la Haute vallée de l'Aude, où elle réside depuis 2014 qu'elle a trouvé la sérénité essentielle à son « coming out » artistique. 

Louise M. 


 
Par Irène MARQUES
UN AUTRE REGARD SUR LE PORTRAIT

Les portraits que j’ai choisi de présenter sur ce site sont le résultat d’une recherche personnelle que je mène depuis plus de trente ans. Cette
 recherche esthétique est centrée sur le réalisme des détails, comme, par exemple, l’intensité d’un regard, la courbure d’un front, un sourire posé sur le coin d’une bouche, le
passage de la lumière sur une joue…
 Je désire capter et amplifier ces détails si particuliers – qui n’appartiennent qu’à des individus singuliers –, et en faire le cœur profond de mon travail...

J’ai toujours cherché à mettre au jour une sorte de formule, techniquement et esthétiquement percutante et originale, un autre regard sur le portrait, doté d’un style porté par une sorte de “modernité” subjective où n’importe quelle personne pourrait devenir un sujet artistique, c’est-à-dire le point de rencontre entre 

ses propres singularités et ma propre vision du portrait…

J’ai trouvé les sujets de ma quête dans de banales photos de famille (les photos de M. Tout-le-Monde), et je les ai transposés dans un autre contexte, en les plongeant dans une atmosphère inconnue, personnelle et atypique… Il s’agissait d’inscrire mon travail dans une forme de réalisme, mais un réalisme non conformiste.

Les œuvres présentées ici ont toutes été composées à partir de banales photos. Elles sont le résultat de commandes réalisées “sur mesure” pour des personnes qui souhaitaient que je fasse leur portrait, ou celui d’un de leur proche (pour lui offrir, par exemple).

 
 
 
 
Par Irène MARQUES
INTROSPECTIONS ET CORPS
 

Mes réalisations, selon mes inspirations, s’articulent suivant deux pôles complémentaires, c’est-à-dire différents mais unis par une même recherche plastique. Une sorte d’expressionnisme doux et “spiritualisé” qui trouve à s’accomplir grâce à une simplification des formes, à l’emploi de couleurs assourdies et à l’immobilité intransigeante des corps, ces derniers s’inscrivant sur des fonds noirs ou gris qui semblent les maintenir pour toujours dans l’espace sans issue du tableau…
 

Introspections. Cette série est composée de portraits d'êtres sereins,méditatifs,

asexués, connectés, parfois souriants - autrement dit capables d'éprouver une sorte de satisfaction -, mais dont les yeux sont néanmoins toujours fermés...

 

Corps. Les corps de cette série sont stylisés, “sculptés” dans une sorte de matière organique. Ils expriment des mouvements sensuels, entrelacés avec naturel dans un espace infini…
Expression d’un monde végétal ? animal ? sensoriel ?
Ils célèbrent l'essence de l’amour éternel...

La recherche d’une communication profonde allant d’une âme à une autre âme a toujours été le moteur de mes actions, et donc de mon travail artistique…

(...)

Je pense que ces personnages entrent en résonance avec l’intérêt que je porte à l’histoire, notamment celle de l’Antiquité. Je m’intéresse en effet aux peintures rupestres de la préhistoire, aux menhirs et aux tombes mégalithiques, à l’art des anciennes civilisations. Les vestiges des arts anciens me fascinent… Cette intime contemplation, ce questionnement originel, où les dimensions spirituelles et sacrées sont très présentes, me transportent dans un état de réflexion qui me permet de retrouver mon regard d’enfant, naïf et pur… Il s’agit d’une sorte d’archéologie de l’âme."

 
 
 
 
 
 
Par Marie M

« A la découverte de soi et de l'Humain, Irène Marques affirme son âme d'artiste humaine au bout de 50 ans de lutte contre elle-même. Dans son univers de quête humaine, elle transforme et met en valeur les traits uniques de chaque être qui ose se confronter à son regard pour se rencontrer en douceur et harmonie. S'autoriser à s'affirmer, croire encore et toujours en son soi le plus profond, là est le message qu'Irène transmet dans ses œuvres si singulières au travers d'un regard humainement réaliste, elle offre un imaginaire profond de sens. 😉 »

 

Irène MARQUES - Salon des arts d'Axat

Par Franck M. 

 Les œuvres qu’Irène Marques a choisi de présenter au sein de cette exposition collective s’articulent suivant deux pôles complémentaires, c’est-à-dire différents mais unis par une même recherche plastique  : celle du portrait. C’est en effet cet art de la représentation –  dont le but est de reproduire ou d’interpréter les traits et les expressions caractéristiques d’une personne  – qui distingue avant tout son travail. Irène Marques dessine des visages (plus rarement des corps), essentiellement au pastel et au fusain qu’elle applique sur des feuilles de papier aquarelle ou sur du carton. L’artiste fait donc des portraits. Des portraits «  réalistes  », comme lorsqu’elle rassemble au sein d’un même dessin des morceaux de visage (un œil, une bouche, un nez…) appartenant aux trois enfants de l’un de ses amis (voir

Portrait  : trois enfants),
Trois enfants
mais aussi des portraits imaginaires qui, eux, ont un rapport très différent à la réalité. De fait, ces derniers ne renvoient pas à des personnes existantes (ou ayant existé), mais plutôt à des personnages tout droit sortis d’un monde inventé par l’artiste. Dans ce monde-là, les gens se ressemblent (cf.
Égrégore  1 et Deux
Égrégore
) et leur genre n’est pas très bien défini. Leurs figures aux arcades sourcilières marquées, aux yeux fermés, aux pommettes proéminentes, aux nez stylisés et aux lèvres charnues ressemblent aux idoles de certaines civilisations disparues, tant il est vrai que les visages dessinés

par Irène Marques sont capables de nous rappeler à la fois les moais de l’île de Pâques, les totems amérindiens ou les masques océaniens et africains. Lorsqu’elle construit ses images, l’artiste emploie souvent des tons sombres et cendreux, lesquels leur confèrent une dimension mystérieuse, voire allégorique (cf. Introspection  1).
Introspection I

Et c’est là tout l’enjeu de son travail  : nous mettre en présence de figures figées et archétypales qui nous saisissent et nous parlent d’elles autant qu’elles nous parlent de nous. Il y a de la puissance dans les œuvres d’Irène Marques, une puissance silencieuse, étrange et impénétrable  ; et, comme tout ce qui n’est pas dès l’abord facilement compréhensible, ses dessins peuvent aussi, parfois, faire naître un sentiment de trouble chez ceux qui les contemplent, car ce qu’ils nous racontent –  avec une économie de moyens extraordinaire  –, s’adresse directement à l’âme… En définitive, ce que les œuvres d’Irène Marques nous donnent à voir ne relève pas de la représentation pure, mais plutôt d’une sorte d’expressionnisme doux et spiritualisé qui trouve à s’accomplir grâce à une simplification des formes, à l’emploi de couleurs assourdies et à l’immobilité intransigeante des corps, ces derniers s’inscrivant sur des fonds noirs ou gris qui semblent les maintenir pour toujours dans l’espace sans issue du tableau.

Jérome LECUYER

Atelier situé à QUILLAN (11)
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